Procréation médicalement assistée : suivi en continu de la vie embryonnaire
Des caméras placées directement dans les étuves de culture réalisent une prise d’images en continu des toutes premières divisions cellulaires et du développement morphologique des embryons. Grâce à ce système innovant, l’équipe dispose d’informations qui l’aident à améliorer les conditions de culture et à affiner les critères de sélection des embryons à implanter.
Le CHU de Rennes est le 1er centre breton à disposer d’un tel équipement et 10e en France sur les 104 unités d’assistance médicale à la procréation pratiquant la fécondation in vitro. L’établissement affiche d’excellents résultats avec le meilleur taux d‘accouchement par ponction d’ovocytes, selon l’étude publiés en juillet 2013 par l’Agence de Biomédecine*. Ainsi, un couple débutant une tentative de fécondation in vitro au CHU de Rennes a plus d’une chance sur trois d’obtenir un enfant alors que la moyenne nationale est à peine d’une chance sur quatre. Un tel score s’explique par une parfaite maîtrise du processus de congélation embryonnaire qui garantit aux couples plusieurs transferts d’un embryon après chaque tentative de fécondation in vitro. Cette stratégie augmente les chances d’avoir un enfant et diminue les complications liées aux grossesses multiples.
En 2013, Rennes s’était déjà distingué en réalisant les premières naissances après réchauffement d’ovocytes vitrifiés chez des femmes bénéficiant d’un don d’ovocytes.
En France, de plus en plus de couples sont concernés par la procréation médicalement assistée (PMA) qui recouvre l’insémination artificielle et les différents types de fécondation in vitro (FIV). En 2011 2,8% du total des naissances étaient issues de PMA soit plus de 23 000 bébés,selon les derniers chiffres publiés par l’Agence de la biomédecine.
D’après un communiqué de l’Agence de la Biomédecine et réseau CHU