41600 internes en médecine formés d’ici à 2018
Ces arrêtés fixent respectivement le nombre de postes ouverts à l’internat à l’issue des épreuves classantes nationales (ECN) pour l’année universitaire 2014-15, ainsi que le nombre prévisionnel de postes à ouvrir pour la période 2014-18.
Pour 2014-15, le nombre de postes ouverts à l’internat s’élève à 8.054 (contre 7 820 en 2013, +3 %), auxquels s’ajoutent 136 postes pour les étudiants ayant signé un contrat d’engagement de service public (CESP, dont 108 pour la médecine générale), soit au total 8 190 postes.
Le nombre de postes augmente dans la quasi totalité des groupes de spécialités, à l’exception de la médecine générale (-1,2 %), de l’anatomo-cyto-pathologie (-3 postes), de la génétique médicale (-1 poste) et de l’hématologie (-3 postes).
Sur les 8 054 postes offerts, 3 752 vont à la médecine générale (-47 postes), 1 684 aux spécialités médicales (+151, +9,8 %) et 686 aux spécialités chirurgicales (+32, +4,9%), dont 14 postes supplémentaires en ophtalmologie.
La médecine générale représente 46,6 % des postes contre 48,6 % en 2013-14.
La psychiatrie dispose de 526 postes (+12), l’anesthésie-réanimation de 433 postes (+17), la pédiatrie de 320 postes (+22), la gynécologie-obstétrique de 212 postes (+4), la médecine du travail de 177 postes (+7), la biologie médicale de 120 postes (+23), la santé publique de 96 postes (+6) et la gynécologie médicale de 48 postes (+7).
A l’exception des ORL (86 postes, stable), l’ensemble des spécialités chirurgicales voient leur nombre de postes progresser: la chirurgie générale avec 423 postes (+10), la chirurgie orale avec 11 postes (+2), la neurochirurgie avec 24 postes (+6) et l’ophtalmologie avec 142 postes (+14).
Parmi les spécialités médicales, l’augmentation est notable en radiodiagnostic et imagerie médicale (244 postes, +32), en médecine interne (132, +18), en cardiologie et maladies vasculaires (203, +23), en neurologie (118, +14), en pneumologie (114, +12), en néphrologie (87, +11) et en gastro-hépato-entérologie (124, +11).
La progression est moindre pour la médecine physique et de réadaptation (97, +8), l’endocrinologie (79, +8), l’oncologie (132, +7), la médecine nucléaire (40, +6), la dermatologie (96, +3) et la rhumatologie (87, +3).
L’interrégion Ouest en tête
Sur le plan de la répartition territoriale des postes, l’augmentation la plus forte concerne l’interrégion Ouest (+55 postes), devant l’Ile-de-France (+44 postes), Rhône-Alpes/Auvergne (+42), le Nord-Est (+37), le Sud (+22), le Sud-Ouest (+14) et le Nord-Ouest (+2). La zone Antilles-Guyane gagne 18 postes.
Cette progression globale masque des différences au sein de chaque interrégion. Ainsi, dans le Nord-Est, les facultés de Besançon et de Dijon gagnent respectivement 25 et 20 postes supplémentaires, au détriment de Nancy (-10) et Reims (-8).
De même, dans l’interrégion Nord-Ouest, Amiens et Caen perdent respectivement 30 et 7 postes au bénéfice de Rouen (+12) et Lille (+27). La faculté de Nice est la seule dont les effectifs sont stables.
Par ailleurs, le nombre d’internes à former pour 2014-18 est fixé à 41 574 (incluant les CESP), dont 8 190 pour 2014-15, 8 212 pour 2015-16, 8 329 pour 2016-17 et 8 391 pour 2017-18 et 8 452 pour 2018-19.
Le rythme de progression d’ici 2018 tend vers une légère diminution d’une demi-douzaine de postes au maximum pour chaque spécialité en quatre ans, à l’exception de certaines formations comme la médecine générale qui passera de 3 860 postes à 4 173.
(Journal officiel du 11 juillet, texte 29, et Journal officiel du 13 juillet, texte 17)
D’après l’APM