JIB 2014, un sommet de la biologie médicale française, européenne et francophone
, lors d’une conférence organisée à Puteaux le 19 février dernier.
Forte du succès de la 58e édition avec 7 882 visiteurs et 180 exposants, la société Reed Expositions France renouvelle son rendez-vous annuel à destination des professionnels de la biologie médicale. Pour neuf visiteurs sur dix en effet, « participer aux JIB est considéré comme important pour son activité, du fait des rencontres avec les professionnels (pour 75 % des votes exprimés), de l’offre salon et de la représentativité des exposants (55 %), des nouveautés technologiques (51 %), mais aussi du programme du congrès (50 %) », selon l’enquête visiteurs 2013.
La dynamique 2014
La dynamique 2014 sera un peu différente de celle des autres années, afin de gagner en interactivité entre l’espace conférences et l’espace stands. Les conférences se dérouleront en partie au niveau D (en amphithéâtre) et en partie au niveau du hall d’exposition, dans des espaces dédiés. Des paroles d’experts auront lieu au niveau de l’atrium du hall d’exposition (voir schéma ci-dessous) avec des conférenciers de renom, qui viendront avant ou après leur conférence officielle, afin de faciliter les échanges sur un mode dynamique et informel. Des ateliers commerciaux seront également organisés dans l’espace Atelier (voir schéma), mais ils seront plus courts et plus nombreux afin de démultiplier les opportunités de rencontres et de discussions dans le hall. Enfin, des temps de pause dans les sessions plénières seront mis en place dans la matinée et dans l’après-midi en plus du déjeuner pour favoriser interaction et rencontres.
En ce qui concerne la programmation, les conférences de l’édition 2013 ont répondu à l’attente des biologistes, qui ont témoigné de leur « intérêt renouvelé pour les contenus », selon Laurence Gaborieau. 1 470 congressistes ont en effet participé aux différentes sessions de formation en 2013, soit une augmentation de 26 % de congressistes présents par rapport à l’an passé. « Les visiteurs ont montré un intérêt accru pour un programme varié, multidisciplinaire, à la fois praticien, prospectif et organisationnel, répondant aux exercices pluriels de la biologie médicale », a renchéri Anne-Gaëlle Courty-Ahmed, responsable de programmation scientifique. « L’offre de formation DPC a rencontré un vif succès et la présence de la ministre de la Santé, de la DGOS et de la Cnam a été un signe de considération des autorités pour la profession. »
La réceptivité au programme des JIB 2013 a d’ailleurs commencé très tôt, « rompant ainsi avec la tendance observée des inscriptions à la dernière minute qui prévalaient jusque-là », a souligné Mme Gaborieau. « Alors que depuis 2008, les gens étaient submergés par la réorganisation de leurs laboratoires et s’inscrivaient aux JIB à la dernière minute, cette année, ils ont anticipé leur participation », a-t-elle précisé. « L’exercice libéral semble apaisé, la profession tourne doucement la page de la réforme et s’organise pour l’avenir », a-t-elle conclu. Les ¾ des visiteurs biologistes libéraux ont en effet mentionné faire partie d’un « LBM regroupé » lors de leur enregistrement. La biologie hospitalière est quant à elle en pleine restructuration ce qui n’a pas empêché la participation hospitalière d’être large avec 27 CHU représenté sur 27, 1 CHR sur 2, 159 CHG, 5 CLCC (Centres de luttes contre le cancer), 75 EFS et 5 HIA (hôpitaux militaires). « Cette participation massive aux JIB est le résultat d’un travail acharné de 2,5 ans de la part des organisateurs mais est également révélatrice d’une stabilisation économique de la profession grâce à un engagement ferme pris avec l’Assurance maladie et à l’affirmation de la médicalisation de la biologie », a indiqué François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes (SDB).
JIB 2014, un sommet européen
Les fondements de l’édition 2014 reposent donc désormais sur trois piliers : « une profession orientée vers l’avenir pour une évolution ambitieuse de la biologie médicale, une industrie dynamique, innovante et stratégique pour l’évolution des systèmes de santé et des représentants engagés et mobilisés », a expliqué Laurence Gaborieau.
La session 2014 a donc été conçue à l’échelle de l’Europe pour être « un sommet de la biologie médicale française, européenne et francophone ».
Modèles allemand et français seront confrontés dans le domaine de la biologie médicale et de la médecine de laboratoire pour mettre en évidence leurs divergences et leurs convergences. « L’idée est de se comparer à un pays de taille similaire en termes de PIB et en nombre de professionnels de santé libéraux », explique François Blanchecotte. Des représentants institutionnels des deux pays seront d’ailleurs invités à participer à une table-ronde, afin d’aborder les enjeux professionnels de la discipline, leurs approches médico-économiques mais aussi l’avenir de la protection sociale.
La programmation des conférences a été élaborée en fonction des réponses aux enquêtes obtenues l’an dernier. Les deux grands axes qui ont été choisis seront les suivants : la biologie à l’ère de la génomique et les maladies de l’appareil digestif.
Voici quelques exemples de sessions/conférences qui vous seront proposées :
Parmi les thèmes scientifiques et médicaux présentés, plusieurs feront l’objet d’un programme de développement professionnel continu (DPC), en collaboration avec deux ODPC.
60 exposants provenant d’Europe, d’Asie et des Etats-Unis ont déjà réservé leurs stands auprès de Reed expositions France. Le marché asiatique sera fortement présent cette année, tout comme de petites sociétés innovantes dans des domaines en pointe telles que les nanotechnologies ou la biologie délocalisée.