Le Syndicat de la Biologie libérale européenne interpelle M. Macron
Le Syndicat dénonce notamment « l’ouverture sans restriction du capital aux non professionnels » des LBM, prônant un retour à la situation antérieure avec utilisation de l’article 5.1 de la Loi Murcef aux Sociétés d’Exercice Libérale de biologie médicale. Selon le SBLE, « cela suffirait à apporter une certaine ouverture du capital sans sacrifier la nécessité impérative de conserver 51 % des droitsde vote aux biologistes en exercice dans une SEL. » De plus, selon le syndicat, « Toute modification des règles de détention du capital par les biologistes en exercice peut mettre en danger le maintien de la qualité des prestations de soins que nous délivrons, l’assurance de la proximité à nos usagers et de maintenir les emplois sur nos sites. »
Le syndicat dénonce également la remise en question du caractère médical de la profession de biologiste médical en envisageant la possibilité d’un retour à l’autorisation des remises, et prévient le Premier Ministre : « on connaît le caractère délétère [de ces remises] à plusieurs titres :
– création de déséquilibres concurrentiels favorisant des situations de monopole de l’intervenant le plussolide économiquement,
– entretien d’un climat dichotomique entre le laboratoire et ses prescripteurs,
– désertification à terme une fois la concurrence éliminée. »
Le SBLE s’insurge contre projet de loi qui entraînerait « la paupérisation de la présence médicale de proximité que seuls les laboratoires et les infirmiers assurent parfois dans certaines zones rurales éloignées. »
Il sollicite une audience auprès du Premier Ministre et souhaite, à cette occasion, être accompagné de quelques membres du Bureau Exécutif du syndicat.