Première en France : une consultation PrEP à l’Hôpital Saint Louis (APHP)
L’ouverture de cette consultation, une étape décisive pour la santé publique.
« Alors que toutes les données scientifiques démontrent la haute efficacité de la PrEP pour lutter contre la transmission du VIH, et qu’une demande de Recommandation temporaire d’utilisation (RTU) a été déposée par AIDES, il y a plus de deux ans, plusieurs mois pourraient encore être nécessaires aux autorités de santé pour rendre effectif l’accès à ce nouvel outil », affirme l’association. Or chaque mois, plus de 500 personnes en France découvrent leur séropositivité au VIH. Pour AIDES, cette situation n’a que trop duré.
Une consultation ouverte par anticipation par le Professeur Molina
AIDES proposera à chaque bénéficiaire un accompagnement individualisé : soutien et information sur le traitement préventif et sur l’ensemble des outils de prévention, conseils sur l’évaluation des risques et la santé sexuelle en général, incitation au dépistage régulier du VIH et des IST, et lien avec l’offre de soins. « L’ouverture de cette consultation est une très bonne nouvelle », explique Aurélien Beaucamp, président de AIDES. « Elle permettra à la fois d’éviter des contaminations et de garantir un suivi médical indispensable à toutes les personnes qui utilisent déjà la PrEP en dehors de tout cadre de prescription. Nous espérons que de nombreuses initiatives similaires verront le jour, partout en France. »
Un coût élevé du traitement préventif à la charge du bénéficiaire
À l’heure actuelle, aucune modalité de prise en charge n’a été mise en place pour cette préevntion. « La PrEP doit impérativement être accessible à toutes les personnes qui en ont besoin », rappelle pourtant Aurélien Beaucamp. « Toute sélection par le pouvoir d’achat serait inacceptable et réduirait l’impact de ce nouvel outil sur la dynamique de l’épidémie », conclut-il.
D’après un communiqué de AIdes