1er décembre 2018 : trentième journée mondiale de lutte contre le sida
A Paris, l’accès au dépistage est facilité
Dans le cadre du Plan d’urgence pour le dépistage du VIH à Paris, l’association “Vers Paris sans sida” annonce avec ses partenaires, la Mairie de Paris et la Caisse primaire d’assurance maladie, des mesures concrètes pour favoriser l’accès simplifié et répété au dépistage du VIH. Cette association créée en 2016, collecte des fonds pour des actions de communication et de renforcement de l’offre parisienne en santé sexuelle.
Avec l’opération « Le test est dans le sac ! », du 26 novembre au 2 décembre, les 13 centres de dépistage parisiens, une quinzaine d’associations, trois centres de santé et dix mairies d’arrondissement distribuent un sac « Faisons de Paris la ville de l’amour sans sida » contenant entre autres un autotest VIH, des préservatifs et de la documentation Santé Publique France. L’accès gratuit aux autotests de dépistage du VIH sera prolongé sur toute l’année 2019.
En 2019, il sera également possible de réaliser une sérologie VIH gratuitement dans un laboratoire d’analyses et de biologie à la demande et sans prescription préalable.
Des outils seront mis à disposition des médecins généralistes parisiens pour promouvoir la prévention et le dépistage répété auprès de leurs patients. Le renouvellement des prescriptions de PReP (traitement antirétroviral empêchant l’infection par le virus à destination des personnes fortement exposées) sera facilité. Dans le cadre d’une étude, les médecins volontaires pourraient délivrer des autotests gratuitement.
Méconnaissance de la diversité des moyens de protection pour empêcher la transmission du VIH
Sidaction publie les résultats d’un sondage réalisé par Ifop-Bilendi auprès des jeunes de 15 à 24 ans.
Ce sondage révèle que même si 79% des jeunes estiment être bien informés sur le VIH, près des deux tiers (65%) ignorent qu’une personne sous traitement efficace, ayant une charge virale indétectable, ne transmet pas le virus du sida (même sans préservatif). Plus de la moitié (56%) ne connaissent pas l’existence du traitement d’urgence post-exposition (TPE) qui peut être pris au plus tard dans les 48 heures après un risque de transmission. Enfin, seuls un tiers (33%) connaissent la PReP, qui consiste à prendre – pour les personnes fortement exposées – un traitement antirétroviral empêchant l’infection par le virus.
De plus, la peur reste très présente : 60% de l’échantillon refuserait une relation sexuelle avec une personne séropositive avec utilisation d’un préservatif masculin pourtant reconnu par eux comme totalement efficace.