Dépistage libre et gratuit des maladies rénales aux HUS

La maladie rénale est dite « silencieuse » car elle ne se manifeste par aucun symptôme perceptible. C’est généralement à un stade très avancé de la maladie que l’on se rend compte que l’on est malade. Aujourd’hui en France, plus d’un tiers des personnes entrent en traitement de suppléance, en urgence, greffe ou dialyse. En 2015 en France, 11 000 personnes sont arrivées au stade dit « terminal » de l’insuffisance rénale et ont dû débuter un traitement de suppléance. Environ 46 000 personnes sont dialysées. 36 000 personnes sont greffées.

Un dépistage précoce permet une prise en charge appropriée « qui ralentira, voire stoppera, l’évolution vers une insuffisance rénale dite « terminale » (lorsque les reins ne fonctionnent plus du tout) », expliquent les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg dans un communiqué. Or, chaque année, environ 11 000 personnes (+2 % /an) apprennent qu’elles souffrent d’une insuffisance rénale chronique. « Le coût humain de l’insuffisance rénale chronique, en termes de qualité de vie, et son coût financier pour la communauté (l’Assurance-maladie avait établi ce coût à plus de 4 milliards en 2007) sont gigantesques. La Semaine nationale du Rein est donc plus que jamais nécessaire », rappellent les HS.

Dans ce cadre, ils proposent donc un dépistage libre et gratuit des maladies rénales le 8 mars 2018 de 9h30 à 16h au Hall d’accueil du Nouvel Hôpital Civil.

La rédaction