Fermeture des LBM à partir du 25 décembre ?

Les quatre syndicats représentatifs des biologistes (Syndicat des biologistes -SDB, Syndicat des jeunes biologistes médicaux -SJBM, Syndicat des laboratoires de biologie clinique-SLBC, Syndicat national des médecins biologistes-SNMB) ainsi que la FNSIP-BM (Fédération nationale des syndicats d’internes en pharmacie et biologie médicale) et l’APBM (Association pour le progrès de la biologie médicale) signalaient la semaine dernière l’absence de tout retour des pouvoirs publics suite à l’absence d’accord trouvé le 6 novembre dernier. Dans un nouveau communiqué daté du 9 décembre, ils font le constat suivant : « en l’absence d’accord, la profession ne dispose plus d’outil de régulation conventionnel et devra terminer son activité le 25 décembre pour ne pas dépasser l’enveloppe des dépenses qui lui a été allouée pour 2019 ». En effet, les dépenses de biologie médicale «devraient dépasser de 26 millions l’enveloppe déterminée pour 2019 ». Or, « plutôt que de laisser l’Assurance maladie baisser arbitrairement les tarifs en 2020 pour procéder à un rattrapage, mettant encore plus en péril l’avenir des laboratoires de biologie médicale (LBM), la profession n’a pas d’autre choix que de cesser son activité dès le 25 décembre » affirment les syndicats.
Pourtant cette fermeture pourrait être « évitée si le Gouvernement donnait à l’Assurance maladie la marge nécessaire pour négocier avec notre profession » déplorent les signataires. Ils affirment être « enclins à revenir à la table des négociations pour trouver un accord satisfaisant pour toutes les parties », avec les propositions suivantes : « une enveloppe de départ à 3751 M € avec une évolution annuelle supérieure aux années précédentes » et une orientation vers « une maîtrise médicalisée », comprenant notamment une revue de la nomenclature. « Reconnaissant de la volonté d’impliquer les biologistes dans les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) et la responsabilité des examens de biologie délocalisés, nous devons pouvoir avancer ensemble dans l’intérêt de la santé publique » déclarent les représentants de la profession.

NBS