La HAS favorable au remboursement de la recherche du VNO par TAAN

La HAS avait été saisie en urgence par la Ministre en charge de la santé en vue d’une évaluation d’inscription de ce test à la NABM pour raison de santé publique, « compte tenu du risque de maladie neurologique associé à une infection par le VNO, de la situation épidémiologique actuelle dans les pays du Sud et de l’Est de l’Europe et du potentiel épidémiologique pour la France métropolitaine où le vecteur Culex est présent ». Le vecteur de la maladie est en effet un moustique, du genre culex, moustique commun en Europe occidentale. La saisine rappelle que si pour 80% des personnes infectées la maladie est asymptomatique, chez une minorité de patients (1 à 3%) une forme neurologique est présente, forme toujours grave et pouvant conduire chez 10% de ces patients au décès (soit 0,1% des personnes contaminées).

 

Les conclusions du rapport d’évaluation sont que « la recherche du VNO par TAAN présente un intérêt pour accéder à un diagnostic plus précoce afin de mettre en place une prise en charge ou une surveillance individuelle adaptée et des mesures collectives visant à limiter la propagation du virus » selon les indications spécifiées dans le rapport (en particulier les personnes développant des signes cliniques évocateurs d’une infection par ce virus, les femmes enceintes ou allaitantes et les donneurs greffes cellulaires, tissulaires ou d’organes, résidant ou ayant voyagé dans une zone et en période de circulation du virus West Nile, et développant des signes cliniques évocateurs d’une infection par ce virus).

Avis et rapport d’évaluation

HAS