Les laboratoires autorisés à fabriquer leurs propres réactifs pour le criblage des tests positifs

Un premier arrêté encadrant le criblage des variants avait été publié fin janvier. Le 18 février, L’Assurance Maladie a reçu les représentants de la profession, afin de réaffirmer sa volonté d’un criblage à 100% des prélèvements testés positifs à la Covid-19, quelque soit le CT trouvé lors du dépistage de première intention, les résultats du criblage devant être renseignés dans le SI-DEP au plus tard dans les 36 heures. Dans le cas où le« taux de criblage des RT-PCR positives ne montait pas en charge rapidement » l’Assurance Maladie a évoqué le fait que « les tests positifs non criblés subiraient des pénalités qui pourraient aller jusqu’à son non-remboursement » rapportent les syndicats.  L’arrêté du 2 mars ré-affirme que « la connaissance du niveau de présence et de diffusion des différents variants sur le territoire national est nécessaire à la bonne gestion de la crise ». Il autorise les laboratoires de biologie médicale à fabriquer « les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro utilisés pour la réalisation d’un criblage de variant du SARS-CoV-2 par une technique de RT-PCR spécifique, répondant aux exigences techniques figurant sur le site internet du ministère chargé de la santé ». Par ailleurs, il rend obligatoire la réalisation d’un criblage après un test antigénique positif. Ce prélèvement peut être réalisé soit en laboratoire de biologie médicale, soit en officine. Dans dernier cas, « les prélèvements sont assurés sous la responsabilité d’un laboratoire de biologie médicale dans le cadre d’une convention passée avec le pharmacien d’officine ».

NBS