La reprise de l’épidémie se confirme
Lors de la semaine 12, du 21 au 27 mars, le taux d’incidence a dépassé le seuil des 1000 cas pour 100 000 habitants dans toutes les régions métropolitaines, et pour toute les classes d’âge, ce qui correspond à une augmentation de 42% par rapport à la semaine 11 (du 14 au 20 mars, chiffres Santé Publique France). Cette augmentation atteint 78% en Ile de France. Pour les 10-19 ans, les 30-39 ans et les 40-49 ans, le taux d’incidence dépasse les 1600 cas pour 100 000 habitants. Les nouvelles hospitalisations ont augmenté de 5% en semaine 12.
Près de 900 000 tests supplémentaires en une semaine
Le taux de dépistage continue sa progression, avec une augmentation de 27% en semaine 12 par rapport à la semaine 11, avec 3 801 900 tests validés (dont 59,1 % de tests antigéniques), contre 2 986 800 tests (dont 58,6 % de tests antigéniques) la semaine précédente (chiffres Drees). Le nombre de tests salivaires est également en hausse, la plupart (87,2%) étant réalisés chez des enfants de moins de 11 ans. Les délais de rendus de l’ensemble des tests (RT-PCR et antigéniques) sont en légère augmentation, la part des tests validés du jour au lendemain étant de 99%.
Le sous-lignage BA.2 du variant Omicron majoritaire
Les données de séquençage confirment la dominance d’Omicron en France (l’enquête Flash S11), dont le sous-lignage BA.2 représente la majorité des séquences (84%). « S’il a été montré que BA.2 était plus transmissible que BA.1, les deux sous-lignages sont similaires en termes d’échappement à la réponse immunitaire et de sévérité » précise Santé Publique France. Gestes barrières et vaccination des personnes éligibles restent donc de rigueur. Au 28 mars 2022, la couverture vaccinale en population générale était estimée à 79,5% pour une primo-vaccination complète et à 58,6% pour la dose de rappel.