Un accompagnement aux bonnes pratiques qui fait la différence
Pouvez-vous nous décrire votre structure et le contexte qui explique le besoin en formation ?
SG : Le LBM LABOUEST est né en janvier 2020 de la fusion de deux groupes de laboratoires des Pays de la Loire, ANDEBIO et ISOSEL. Nous sommes un laboratoire indépendant qui compte 23 sites en Loire Atlantique et en Maine et Loire. Nous disposons de trois plateaux techniques principaux, deux à Ancenis et Angers (biochimie, immunologie, hématologie, immunohématologie, hémostase…) et un autre à Trélazé (microbiologie). Nous travaillons avec des préleveurs externes, que ce soit à domicile, dans des EHPAD ou des centres de soins, ainsi qu’avec plusieurs cliniques, CH et SSR. Greiner Bio-One est le fournisseur principal en tubes et piquants de notre laboratoire depuis 2017. Début 2019, une première soirée de formation avait été organisée à destination des préleveurs et des infirmiers libéraux. Elle avait permis de rappeler les normes en vigueur et les dernières recommandations européennes de l’EFLM (European Federation of Clinical Chemistry and Laboratory Medecine) au sujet du prélèvement, et de sensibiliser aux points critiques du pré-analytique. Depuis, mon poste de référente des préleveurs externes a été créé. En coordination avec Greiner Bio-One, nous avons jugé intéressant de renouveler l’expérience de formation sur le pré-analytique. En effet, en 2022, nous avons compté 150 non-conformités mensuelles pour les préleveurs externes (échantillons absents, volumes insuffisants, problèmes d’identitovigilance…). Cette intervention complète mon approche sur le terrain auprès des IDE, dans l’optique de faire baisser ces non-conformités.
Comment s’organise en amont une formation ?
Nous avons décidé en mai 2022 de revoir en profondeur la formation proposée. Avec mon regard d’ancienne infirmière à domicile, nous avons sélectionné ce qui serait le plus pertinent pour les IDE dans leur pratique spécifique. Le travail a été mené en équipe, avec Claire Simon, la technico-commerciale de Greiner Bio-One et Philippe Dubreuil, le biologiste responsable du pré-analytique chez LABOUEST. Greiner Bio-One nous a donné accès à un support de formation, que nous avons pu compléter et personnaliser. Notre choix a été d’axer la formation sur l’ordre de prélèvement des tubes, les additifs utilisés, les dates de péremption, les volumes attendus, avec des informations centrées sur les tubes et aiguilles mis à disposition.
Comment se passent les formations ?
La nouvelle formation s’est tenue le 26 janvier 2023. Nous sommes intervenus tous les trois lors d’une soirée, devant un public composé d’une quarantaine d’infirmiers. Nous avions préalablement convié tous les IDE du Maine et Loire à cette présentation, via un listing d’e-mails et une communication dans nos sites. La nouveauté par rapport à la formation de 2019 était qu’une IDE s’adressait aux IDE, avec un langage très pratique.
Comment Greiner Bio-One vous a-t-il accompagnés ?
Greiner Bio-One s’est montré totalement à l’écoute de nos besoins de refonte du support de communication et nous a accompagnés tout au long du processus d’organisation de la formation. Nous avons particulièrement apprécié leurs supports, comme la vidéo sur la mise en sécurité des unités de prélèvement à ailettes, ainsi que les supports fournis aux IDE sous la forme de goodies (stylos rappelant l’ordre de prélèvement des tubes…).
Quels sont les bénéfices pour le laboratoire et les préleveurs ?
Nous pouvons déjà dire que la formation a été un succès. Les retours montrent une grande satisfaction, la formation a été jugée très claire, concise, précise et adaptée. Tant pour le laboratoire que pour les infirmiers, la soirée a aussi été l’occasion de créer du lien, après bientôt trois ans de pandémie. Cela est crucial, car les infirmiers à domicile sont des acteurs à part entière du pré-analytique qui, pour certains, n’ont aucun contact physique avec le laboratoire. Bien entendu, l’objectif premier est la baisse des non-conformités pour une meilleure qualité des analyses, tant pour les patients que pour les prescripteurs. Pour le moment, nous ne pouvons pas encore évaluer l’impact sur les non-conformités, la formation venant de se tenir. Cependant, tout est mis en œuvre, dans un travail pluridisciplinaire constructif, en vue de cet objectif.