Détection précoce du cancer de la prostate : vers un test non invasif ?

L’Institut Curie lance un essai clinique pour valider des biomarqueurs urinaires diagnostiques et pronostiques pour la détection précoce et la surveillance du cancer de la prostate.

Publié le 14 décembre 2021

Détection précoce du cancer de la prostate : vers un test non invasif ?

Intitulé « Hope », cet essai clinique multicentrique inclura 118 hommes : 40 ayant confirmation d’un cancer de la prostate, 40 avec suspicion de cancer sans confirmation à la biopsie ou avec une hyperplasie de la prostate, et 38 volontaires sains sans antécédent de maladie prostatique. Il sera coordonné par l’Institut Curie et mené en partenariat avec l’Hôpital Henri Mondor et l’Institut Mutualiste Montsouris. Cet essai clinique fait suite à la découverte de nouveaux biomarqueurs circulants par l’équipe d’Antonin Morillon, directeur de recherche CNRS à l’Institut Curie et directeur scientifique de l’essai Hope, en collaboration avec l’équipe du Pr Gautheret RNA Sequence, Structure and Function à l’I2BC (Institute for Integrative Biology of the Cell CNRS, CEA, Université Paris-Sud).  « Cet essai très prometteur a pour objectif de valider la faisabilité d’un test non invasif pour le diagnostic, le pronostic et la surveillance active des cancers de la prostate à partir de nouveaux biomarqueurs urinaires » précise le Pr Yves Allory, chef du service de pathologie de l’Institut Curie à Saint-Cloud et coordinateur de l’essai Hope.

N.B.S.

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