Monkeypox : la HAS publie des réponses rapides
Variole du singe
Afin d’accompagner les professionnels de premier recours dans la prise en charge des patients infectés par le virus Monkeypox, la HAS publie 15 réponses rapides concernant le diagnostic, la prévention et le traitement de cette pathologie.
Alors qu’au 8 septembre, 3 785 cas d’infections par le virus Monkeypox ont été recensés en France selon Santé Publique France, la HAS (Haute Autorité de Santé) publie des réponses rapides à destination des professionnels de santé de premier recours pour faciliter une prise en charge adaptée. Ainsi, la HAS rappelé que « le diagnostic est avant tout clinique » (interrogatoire du patient et contexte d’apparition des symptômes). Ainsi, « le diagnostic biologique par test PCR spécifique par prélèvement des lésions cutanées ou muqueuses n’est utile qu’en cas de doute, et ne concerne pas les personnes asymptomatiques ». La HAS fait le point sur la prise en charge, les mesures à mettre en place pour éviter la transmission, les traitements symptomatiques et l’éventualité d’un traitement antibiotique en cas de surinfection. De plus, la HAS rappelle la nécessité « d’une vaccination en préexposition chez les personnes à très haut risque d’exposition et en post exposition pour les personnes contacts à risque de contamination » et insiste sur « le rôle essentiel les professionnels de santé de premier recours pour participer activement à la limitation de la propagation et de la gravité de l’épidémie ».