Cancers de l’ovaire : prédire l’agressivité tumorale et la réponse au traitement
Cancérologie Biologiste infos L’équipe de recherche Inserm « stress et cancer » dirigée par Fatima Mechta-Grigoriou à l’Institut Curie a mis en évidence deux signatures moléculaires des cancers de l’ovaire, prédictives de leur évolution : la signature « stress oxydant » et la signature « fibrose ». La première permet d’identifier des tumeurs, certes agressives, mais plus sensibles au traitement, alors que […]
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L’équipe de recherche Inserm « stress et cancer » dirigée par Fatima Mechta-Grigoriou à l’Institut Curie a mis en évidence deux signatures moléculaires des cancers de l’ovaire, prédictives de leur évolution : la signature « stress oxydant » et la signature « fibrose ». La première permet d’identifier des tumeurs, certes agressives, mais plus sensibles au traitement, alors que la seconde caractérise les tumeurs à fort risque de dissémination tumorale. Si des cellules tumorales souffrant d’un stress oxydant se multiplient en effet très vite, elles meurent aussi plus facilement des suites du traitement. Au contraire, la signature « fibrose » favorise la migration des cellules tumorales, et est donc propice à la dissémination métastatique. « Quoique hautement prolifératives, les tumeurs présentant la signature « stress oxydant » sont plus sensibles à certaines chimiothérapies, notamment le paclitaxel (taxol®) et ses dérivés » précise Fatima Mechta-Grigoriou. Afin de proposer le traitement le plus adapté à chaque nouvelle patiente atteinte d’un cancer de l’ovaire, un test permettant d’identifier facilement s’il s’agit d’une tumeur de type « stress oxydant » ou « fibrose » est envisagé en collaboration avec les médecins de l’Institut Curie.
Source : Mateescu et al. miR-141 and miR-200a act on ovarian tumorigenesis by controlling oxidative stress response. Nat Med. 2011;17:1627–1635.
Crédit photo : © Flávio Takemoto- sxc.hu