Dedalus innove pour et avec le groupe XLabs
Sponsorisé par DedalusPartenaire de longue date de Xlabs, Dedalus a récemment accompagné ce groupe en pleine expansion dans la migration de son système d'information vers la Suite Dedalus InVitro sur le cloud. Une gageure que de fournir une solution commune mais avec des bases patients cloisonnées.

Le Dr Michel Bendahan fondateur et gérant de Xlabs, a vu le métier de biologiste médical profondément évoluer depuis son diplôme de pharmacien obtenu en 1975. C’est en 1982 qu’il prend la tête d’un premier laboratoire de biologie, à la Polyclinique du Parc à Cholet : « déjà un très bel établissement, se souvient-il, l’un des dix premiers établissements privés en France, avec un service de réanimation, une maternité de niveau 1… » Le laboratoire gérait alors 80 dossiers par jour. « C’était simple, on faisait de la biologie. Mais il faut vivre avec son temps. Les technologies et le métier évoluent très vite », note-t-il. Aujourd’hui, ce sont 1 300 dossiers quotidiens qui passent entre les mains des biologistes de Xlabs. Le groupe compte en effet 11 sites en propre, en Vendée, Maine-et-Loire et Deux-Sèvres, auxquels s’ajoutent 8 laboratoires baptisés MyXlabs, associés au sein d’un Groupement d’interêt économique. Ces entités MyXlabs restent indépendantes d’un point de vue juridique, mais peuvent bénéficier, à la carte, des fonctionnalités transversales mises à disposition par Xlabs : informatique, ressources humaines, achats, qualité, matériel, comptabilité… Ce GIE n’a pas vocation à faire des bénéfices, mais pour le Dr Benhadan, « avoir des moyens communs, c’est se donner le moyen d’être indépendant ».
Même système informatique, bases patients séparées
Xlabs collaborait déjà avec la société informatique Dedalus, et utilisait sa solution de gestion de laboratoire InVitro LIS. Pour autant, Xlabs et Dedalus ont dû rivaliser d’inventivité pour faciliter le travail conjoint de cette petite vingtaine de sites au total. Objectif : que toutes les entités partagent le même système d’information, les mêmes bases de données de prescripteurs, de réactifs, de protocoles… mais que les bases de données Patients restent séparées, afin de respecter les contraintes imposées par le RGPD (Règlement général de protection des données). « C’est pénalisant pour les patients, relève le Dr Benhadan. Par exemple, un patient habite au Mans et a l’habitude de faire son taux de prothrombine là-bas, mais a une résidence de villégiature à La Tranche-sur-Mer. Et bien le laboratoire de La Tranche n’aura pas accès à ses résultats précédents. » Pour l’instant, Xlabs préfère un cloisonnement strict entre les entités, même s’il envisage, à l’avenir, de demander l’accord des patients pour le partage de leurs informations personnelles… si cette possibilité est confirmée sur le plan juridique.
En attendant, c’est donc un « modèle opérationnel, que nous avons monté avec Dedalus « , décrit encore le Dr Benhadan. C’est en effet peu répandu que plusieurs SEL1 partagent ainsi un même système d’information, mais avec des bases de données étanches. « Cela a demandé un plein engagement du laboratoire, dans tous les laboratoires. Cela a une forte incidence, sur la connectique, la sécurité, la gestion des non-conformités… Cela n’a rien d’évident et représente un long travail. Mais une fois en place, c’est magnifique ! Le premier laboratoire MyXlabs a migré en janvier 2024 et le dernier, qui a rejoint le groupement, en octobre dernier. », commente le Dr Benhadan.
La sécurité et la tranquillité du Cloud
D’emblée, le choix a été fait d’héberger tout le système dans le Cloud. Un aspect qui a séduit le Dr Benhadan : « nous n’avons plus de serveurs ou d’autres matériels chez nous, et donc pas de besoin de compétences en interne, ni de coûts d’achat, de renouvellement ou de maintenance. Les serveurs du Cloud sont redondants donc il ne peut pas y avoir de panne. S’appuyer sur une architecture haute disponibilité, c’est une sécurité qu’on ne pourrait pas avoir en local, mais nous avons gardé néanmoins des sauvegardes locales. »
Autre élément rassurant sur le plan de la sécurité, ce Cloud s’appuie sur des acteurs renommés. Dedalus a en effet choisi de travailler, pour le stockage, avec AWS, dont les serveurs sont hébergés en France, et avec Claranet, en tant que tiers de confiance pour le chiffrement. Ainsi, les clés de chiffrement ne sont pas détenues par l’hébergeur lui-même. Bien sûr, l’un et l’autre de ces deux partenaires de Dedalus sont certifiés HDS. Il faut noter également une grande souplesse en termes de dimensionnement permise par le Cloud, dans la perspective d’une augmentation du nombre de laboratoires, et du volume d’activité.
En termes de service, « nous avons travaillé avec des comités de suivi et de pilotage en interne et nous avons été accompagnés par un chef de projet et deux techniciens dédiés chez Dedalus [cf. encadré] », détaille le Dr Benhadan. Dans le prolongement de Kalisil, cette mise à jour majeure du système d’information vers InVitro LIS a néanmoins pu se faire sans interruption de production et n’a eu aucune incidence sur les interfaces utilisateurs et n’a donc pas nécessité de formation supplémentaire des équipes d’Xlabs.
Frédéric Poirier, directeur de la BU In Vitro chez Dedalus France / DR
Un accompagnement au long cours
Frédéric Poirier, directeur de la BU In Vitro chez Dedalus France, revient sur le dispositif d’accompagnement de ce projet avec Xlabs : « Dedalus a mis ses équipes Produit et R&D au service de ce projet Pilote. Nous avons une relation privilégiée depuis de nombreuses années avec Xlabs. Ils sont toujours partants pour tester nos nouveautés et nous aider à améliorer nos produits. Mais notre accompagnement ne s’arrête pas à la mise en production de la solution. Désormais une personne dédiée au Customer Success assure le suivi du client tout au long du contrat. Et nous avons encore plein de projets à travailler avec Xlabs. »
Enfin, Dedalus et Xlabs se projettent déjà dans une nouvelle étape de développement : un module de prise de rendez-vous en ligne. Les patients pourront prendre rendez-vous mais aussi scanner leur ordonnance et autres documents d’identification et de facturation (Carte vitale, mutuelle…). Comme la plupart des ordonnances sont aujourd’hui typographiées, Dedalus travaille sur une application de reconnaissance de caractère (OCR) qui permettra de coder l’analytique. Le patient pourra aussi être directement appelé en salle d’examen. Une promesse de gain de temps et d’efficacité considérable qui s’annonce pour 2025 ou 2026.
In Vitro, la convergence par Dedalus
Dedalus propose désormais la suite logicielle Dedalus In Vitro, un système d’information complet conçu pour répondre aux besoins des laboratoires et des plateaux techniques. Dedalus InVitro couvre les domaines de la biologie, de la génétique, de l’anatomopathologie. Grâce à son Middleware Halia, elle pilote les automates du plateau technique, tandis que le module Kalilab permet la gestion de la qualité et l’accréditation du laboratoire. La solution intègre également des fonctionnalités de gestion administrative du patient, de facturation et un portail de résultats. Ses connecteurs et la prise en charge du standard FHIR lui permettent une parfaite intégration dans l’écosystème du SI de santé. Son architecture modulaire offre une flexibilité optimale : pour InVitro LIS, chaque module fonctionne indépendamment tout en s’articulant autour du core Kalisil, garantissant ainsi un système cohérent et entièrement personnalisable selon les besoins du client.