Le suivi de la pandémie Covid-19 évolue
Le premier février marque la fin de l’isolement systématique des personnes positives. L’usage du SI-DEP évolue également, chaque personne réalisant un test Covid devant désormais donner son consentement au partage des données personnelles avant inscription dans le système.
Dans un communiqué data du 28 janvier 2023, le ministère de la santé et de la prévention annonce plusieurs évolutions législatives concernant la lutte contre le Covid-19, entrant en vigueur à compter du premier février, dans un contexte épidémique favorable. « Ces évolutions visent in fine à mettre en place une stratégie globale de lutte contre les infections respiratoires aiguës de l’hiver (Covid-19, grippe, bronchiolite), qui sera pleinement déployée pour la prochaine saison 2023-2024 » annonce le ministère.
Ainsi, désormais, les personnes testées positives ne seront plus soumises à un isolement systématique. Un décret publié le 28 janvier met fin au système dérogatoire de délivrance d’arrêts maladies lié au Covid-19 à compter du premier février. Le téléservice « Contact Covid » de l’Assurance maladie est arrêté, induisant la suspension du contact tracing. « En revanche, comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë, il reste fortement recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptibles de développer la maladie, de respecter les gestes barrières, de se faire tester et d’éviter le contact avec les personnes fragiles » rappelle le ministère de la santé et de la prévention.
Par ailleurs, depuis le premier février, l’usage du système d’information « SI-DEP » n’est plus « conditionné au recueil préalable du consentement des personnes concernées, au partage de leurs données personnelles à cette fin » détaille le communiqué. Ce système d’information, qui permet la délivrance des résultats des tests pratiqués par l’ensemble des laboratoires et structures autorisés à réaliser le diagnostic de Covid-19, sera opérationnel jusqu’au 30 juin 2023. En pratique, « le préleveur recueillera le consentement oral de la personne et il sera enregistré dans SI-DEP par le professionnel de santé habilité, via son logiciel de gestion ou le portail de saisie SI-DEP. En l’absence de consentement, le patient sera toujours informé du résultat de son test mais ne recevra pas de certificat de test de dépistage » décrypte le SDbio (Syndicat des biologistes) dans un point d’information envoyé le 2 février.