Vague 2 du Ségur du numérique : des adaptations pour la biologie
Les référentiels techniques de la vague 2 du Ségur du numérique en santé sont en cours de finalisation. Suite aux retours des éditeurs et professionnels, des exigences ont été supprimées pour les biologistes, a-t-on appris le 23 mars lors du congrès de la Société française d’informatique de laboratoire (SFIL).
Après plusieurs reports liés à la pandémie, le congrès de la SFIL 2023 est consacré thème « La biologie médicale, pilier du numérique en santé ». A l’occasion d’une session consacrée au Ségur du numérique en santé, programme qui vise à généraliser le partage fluide et sécurisé des données de santé entre professionnels et usagers, Bruno Gauthier, trésorier de la SFIL, a fait le point sur les exigences de la vague 2.
Plusieurs sujets seront au cœur de cette nouvelle vague, dont les référentiels techniques devraient être finalisés en mai-juin 2023 : le DMP (consultation et alimentation, mais aussi reprise de l’historique des documents existants et dédoublonnage des documents), la MSSanté (notamment la standardisation des échanges entre clients logiciels et services de la MSSanté), l’Identité nationale de santé (INS), la sécurité des systèmes d’information, et la connexion via l’application Carte Vitale (APCV).
En biologie, quatre itérations ont été réalisées pour ajuster et consolider les référentiels. « Les éditeurs ont été sollicités à chaque itération et nous avons obtenu un bon nombre de retours », a expliqué Bruno Gauthier.
Parmi les sujets au cœur de la vague 2, ces retours ont permis de procéder à des ajustements. Ainsi, il s’est avéré que « certaines exigences demandées aux autres professionnels de santé ne sont pas utiles pour les biologistes et ont été supprimées pour les laboratoires », a expliqué Bruno Gauthier. C’est le cas de certaines exigences liées à l’intégration des documents via la MSSanté. Idem pour les exigences d’intégration des documents au DMP, qui n’étaient pas toutes pertinentes ou nécessitaient un ajustement pour mieux correspondre aux besoins des LBM. Enfin, « les exigences SSI (sécurité des systèmes d’information) ont été réécrite pour préciser qu’elles ne s’appliquent que si l’éditeur prend en charge la fonctionnalité liée », a précisé Bruno Gauthier.