L'avenir reste à bâtir
D'un côté une biologie centralisée autour de plateaux techniques ultra-compétents, de l'autre une biologie de proximité, au lit du malade ou sur le bureau du généraliste. Les deux modèles se font face sans que l'on sache très bien lequel façonnera le futur.
Lors des Journées francophones de la biologie médicale (JFBM) en octobre, hospitaliers et libéraux se sont prêtés au jeu de la prospective, autour de Jérôme Grosjean, biologiste chef de pôle au Centre Hospitalier Métropole Savoie à Chambéry.
Retrouver le lien
Pour imaginer le futur, le professeur Pascal Cathebras, chef du service de médecine interne à Saint-Étienne, remarque que « le passage de résultats papier à leur affichage sur écrans a fortement réduit les délais mais aussi rompu la chaîne physique qui lie le patient à ses informations biologiques. On oublierait presque qu'il faut le piquer, transférer l'échantillon et discuter parfois avec le péri-analytique ». C'est aussi la question des relations entre biologistes et cliniciens qui est interrogée. La numérisation impacte la prescription. « C'est devenu trop facile, reconnaît l'interniste. On passe beaucoup de temps à démonter des résultats mal prescrits. »...
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