Cancer du col de l’utérus : informer pour étendre le dépistage
Afin de sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du col de l’utérus, l’Institut national du cancer met à disposition bandes dessinées, films d’animations et chroniques sonores.
« Plus de 40 % des femmes concernées ne se font pas ou pas régulièrement dépister » déplore l’INCA (Institut national du cancer) dans un communiqué publié le 24 janvier, à l’occasion de la 17ème semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus, qui a lieu du 23 au 29 janvier 2023. Pourtant, « grâce au dépistage régulier des femmes de 25 à 65 ans, combiné à la vaccination contre les papillomavirus des jeunes filles et des jeunes garçons dès 11 ans, ce cancer pourrait être éradiqué » affirme l’INCA. Afin d’inciter les femmes à se faire dépister, ce dernier déploie une palette d’outils d’informations en différents formats : Bande dessinée (collection SantéBD, en partenariat avec l’association CoActis Santé), film d’animation et chroniques sonores (proposées à plus de 1 000 radios, web radios et sites Internet en métropole et dans les territoires ultra-marins avec des versions en langue créole). L’objectif est de rendre accessible à l’ensemble des femmes la compréhension des enjeux de l’examen et de son déroulement, afin que ces dernières deviennent actrices de leur santé.
Ce dépistage s’adresse aux femmes, vaccinées ou non contre les papillomavirus. Selon les recommandations de la HAS (Haute Autorité de Santé), un examen cytologique est recommandé tous les 3 ans de 25 à 29 ans, et un test HPV (papillomavirus humains) tous les 5 ans de 30 à 65 ans. Le prélèvement peut être réalisé par un gynécologue, un médecin généraliste, une sage-femme ou encore en laboratoire de biologie médicale sur prescription médicale. Un courrier invite les femmes n’ayant pas réalisé de dépistage dans les intervalles de temps recommandés à en réaliser un, avec une prise en charge à 100 %.