« Le cas déclaré concerne une personne n’ayant pas voyagé en Afrique centrale, zone dans laquelle les différents clades de virus mpox circulent activement depuis plusieurs mois, dont le clade I b. Cette personne a toutefois été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale, les investigations sont en cours pour rechercher l’origine de la contamination et identifier l’ensemble des personnes-contacts à risque autour du cas diagnostiqué« , précise le ministère de la Santé dans son communiqué du 7 janvier 2025.
Le risque reste faible
L’ECDC (centre européen de prévention de contrôle des maladies) considère toujours le risque comme faible. Jusqu’à ce jour, seuls 4 pays de l’espace économique européen avaient recensé des cas de Mpox clade I b (Suède, Allemagne, Royaume-Uni et Belgique). Même si nous sommes encore loin d’atteindre des chiffres épidémiques, les autorités et le système de surveillance reste très actif – Personne n’avait vu venir l’épidémie de 2022 qui a touché plus de 100 000 personnes.
Des mesures de prévention déjà en place
Cependant, comparé à 2022, les mesures sont de prévention sont déjà en place depuis l’été 2024 :
- Sensibilisation des populations les plus à risques
- Stratégie vaccinale réactive et préventive pour ces populations et pour les voyageurs à destination ou en provenance des pays épidémiques d’Afrique centrale.
- Offre de dépistage qui couvre l’ensemble du territoire
En savoir plus
- Notre article de l’été : Epidemie de mpox : le monde se mobilise
- Les recommandations de la HAS