Le diplôme d'Etat de Technicien de laboratoire médical obtient le grade de licence

Pour les représentants des techniciens “Cette évolution est une avancée majeure, apportant de nombreux avantages en termes de reconnaissance académique et de perspectives de carrière“, peut-on lire sur le site de l’Institut de formation des techniciens de laboratoire médical.

Alignement européen

Cette reconnaissance académique d’un niveau bac+3 permet à la fois une meilleure reconnaissance en France mais aussi à l’international en s’alignant sur les catégories LMD qui ont cours dans l’ensemble de l’Union européenne. Cette évolution doit aussi permettre aux techniciens d’accéder plus facilement à des postes plus qualifiés et de s’insérer ainsi dans des projets de recherche et de collaborations scientifiques.

Poursuites d’étude et carrières

Elle devrait aussi faciliter l’accès à des poursuites d’études en master ou dans des cursus de formation professionnelle plus élevées. Au niveau des rémunérations, les TLM devraient aussi pouvoir accéder à des niveaux plus élevés dans les grilles salariales, publiques comme privées.

Modernisation

Ce changement de niveau s’accompagne d’une révision du contenu de la formation qui intègre désormais des compétences sur de nouvelles technologies et sur l’informatique médicale ou encore la bioéthique. De plus, les compétences en gestion de projet, en communication, et en travail d’équipe sont renforcées, préparant ainsi les techniciens à s’intégrer efficacement dans des équipes pluridisciplinaires.

Sur le terrain, en ville…

De leurs côtés, les biologistes libéraux se félicitent de cette avancée pour les techniciens mais s’interrogent sur la pertinence d’un tel grade pour un certain nombre de postes de techniciens au sein de leurs structures. “Les tâches que certains accomplissent et les rémunérations que nous pouvons leur proposer ne sont pas forcément en adéquation avec un Bac+3“, explique ainsi François Blanchecotte.

A NOTER

L’arrêté du 31 juillet 2024 modifiant l’arrêté du 17 janvier 2020 supprime les techniciens de laboratoire des textes communs aux professions de pédicure-podologue, d’ergothérapeute, de psychomotricien, de manipulateur d’électroradiologie médicale et de technicien de laboratoire médical, puisqu’il dispose désormais de son cadre légal spécifique.