Cancer ovarien : applications cliniques du dosage du CA-125

Gold standard depuis 40 ans, le dosage du CA-125 joue un rôle critique dans le diagnostic et le pronostic du cancer ovarien. Quelles sont ses performances ? Les méthodes de dosages existantes sont-elles comparables ? Peut-il être corrélé avec d'autres biomarqueurs biochimiques ?

Nadia Bastide-Sibille, publié le 27 janvier 2022

Cancer ovarien : applications cliniques du dosage du CA-125
Huitième cancer le plus fréquent chez les femmes, « le cancer ovarien est le plus mortel de toutes les pathologies gynécologiques malignes », introduit Émilie Catry, PharmD, PhD, lors de la Corata 2021. Et de fait, le taux de survie à 5 ans aux stades avancés de la maladie est inférieur à 30 %. Le diagnostic de ce cancer à un stade précoce, avec de hautes performances cliniques est un challenge, cette pathologie étant silencieuse et les symptômes peu évocateurs (ballonnements, envie fréquente d'uriner, difficulté à manger, douleurs abdominales). « Un biomarqueur cancéreux doit tenir compte de la prévalence de la pathologie, de sa sévérité, et de la prévalence d'autres pathologies pouvant augmenter le taux de ce biomarqueur », rappelle le Dr Catry. Ainsi, le marqueur le plus utilisé dans le suivi et le diagnostic du cancer ovarien est le CA-125, gold standard depuis près de 40 ans. C'est une glycoprotéine transmembranaire de type...

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