Primo-infection ou stade avancé du Sida : un diagnostic complexe

Un patient ayant eu une conduite sexuelle à risque dans les 15 jours précédant son entrée aux urgences a été diagnostiqué positif au VIH. Les biologistes ont fait appel au CNR, le centre national de référence pour le VIH, pour déterminer s'il s'agissait d'une primo-infection ou d'un stade plus avancé1.

Agnès Bourhala-Farine, publié le 21 juin 2021

Primo-infection ou stade avancé du Sida : un diagnostic complexe
Un homme d'une trentaine d'années se présente aux urgences. Atteint de fièvre, il présente également une toux, ainsi qu'une grande fatigue. Il a voyagé récemment à l'étranger, une quinzaine de jours avant l'apparition des symptômes, séjour au cours duquel il a eu des rapports sexuels non protégés avec des hommes. Suite au retour d'une sérologie VIH positive, le malade a été transféré dans le service de maladies infectieuses de l'hôpital de Caen. Confrontées à cette situation, la biologiste Julia Dina et son équipe ont sollicité Karl Stefic, un biologiste du CHRU de Tours, dont le laboratoire de virologie est un des laboratoires associés du centre national de référence (CNR) pour le VIH, en vue de faire appel à son expertise quant à la datation de l'infection au VIH. Une charge virale élevée, un western blot incomplet Lors de son admission aux urgences, le jeune homme avait de la fièvre. Une pharyngite, une candidose orale...

Ce contenu est réservé aux abonnés de la revue Biologiste Infos

S'abonner pour lire la suite
Dans la même rubrique