Accélérer le diagnostic des maladies du globule rouge

Les indices érythrocytaires avancés, parfois appelés indices de recherche, sont susceptibles d'être de vrais éclaireurs, car ils offrent des possibilités de prise en charge optimale et en temps utile des malades. Le point avec la professeure Mouna Sassi, du laboratoire d'hématologie du CHU Monastir, en Tunisie.

Par Agnès Bourahla-Farine, publié le 25 novembre 2024

Accélérer le diagnostic des maladies du globule rouge
Classiquement, les paramètres connus des globules rouges sont cherchés par impédance, par focalisation hydro- dynamique ou par colorimétrie après lyse cellulaire. « Depuis un moment, nous avons à disposition un autre canal, appelé canal rétic ou canal optique, qui offre un panel de paramètres, au moyen d'une analyse par cytométrie de flux couplée à une diffraction du laser ou diffusion de la lumière », précise la professeure Mouna Sassi, intervenue à ce sujet lors des Biomed-J, à Paris, fin mai. Le principe ? La membrane des globules rouges est perméabilisée, permettant la pénétration de fluorochromes. Plus il y a d'acides nucléiques, ADN ou ARN, plus ces fluorochromes se fixent et engendrent de la fluorescence. Ainsi, plus la cellule est mature, moins il y a de fluorescence. Utilisation des scattergrammes [caption id="attachment_93652" align="alignleft" width="288"]...

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