Au CHU de Saint-Étienne, la clé d'une bonne installation est humaine
Dans un centre hospitalier comme le CHU de Saint-Étienne, la mise en place de la biologie délocalisée s'inscrit dans un processus de discussion entre le service, les biologistes médicaux et la stratégie hospitalière. Si les questions techniques ne sont pas négligées, la clé de la réussite est ailleurs.
C'est un grand CHU régional, qui répond aux besoins de la Loire, mais aussi de la Haute-Loire et du nord de l'Ardèche. Les besoins de biologie délocalisée, coordonnés par une cellule spécifique composée d'une biologiste et d'une technicienne, répondent autant à des problèmes cliniques qu'à des questions d'organisation. Les automates de viro- logie en sont un excellent exemple.
Neuf ans d'expérience aux urgences pédiatriques
En effet, on trouve aux urgences pédiatriques quatre automates Platform LumiraDX pour des tests antigéniques du VRS, des virus des grippes A et B ainsi que du SARS-CoV2. Le laboratoire d'analyses médicales (LBM) n'est pas en mesure de réaliser des analyses en bio- logie moléculaire 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, faute de techniciens.
Ces quatre machines ne sont pas arrivées dans le service par hasard : elles résultent d'un long processus entamé en 2015 lorsque les urgences pédiatriques...
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