Conventionnelle, spectrale ou massique, la cyto, elle a le flow
La cytométrie en flux s'est démocratisée. Elle a pris sa place au sein des différentes voies d'analyse des tissus et liquides biologiques. Elle continue d'évoluer avec le développement de la cytométrie spectrale, de la cytométrie massique et avec le couplage à d'autres solutions d'imagerie.
En 20 ans, la cytométrie en flux est passée du statut de technologie rare, réservée à des recherches pointues, nécessitant de l'espace et des ressources humaines très qualifiées, à celui de technique courante. Les évolutions sur la taille et le poids des équipements, l'automatisation et les logiciels d'analyse ont permis une réelle démocratisation de l'outil. Aujourd'hui, le marché s'articule autour de deux segments : diagnostic clinique avec du matériel CE-IVD/IVDR et recherche avec du matériel RUO (pour research use only). Cependant, l'équipement reste cher, pour un marché de renouvèlement à moyen terme (6 à 8 ans). Les machines sont donc encore réservées aux CHU ou aux gros plateaux techniques privés pour le diagnostic et la recherche translationnelle, ou sinon aux grandes plateformes centralisées pour la recherche académique. Le marché est mondial, mais chaque pays ou zone est très spécifique (en fonction de la règlementation, des éventuels...
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