Biologie délocalisée : Le choix des marqueurs aux urgences, davantage qu'une question médicale

Si la pertinence clinique est une question primordiale lorsqu'il s'agit d'installer ou non un système de biologie délocalisée, Marie-Christine Beauvieux, coordonnatrice médicale de la biologie délocalisée au CHU de Bordeaux, pousse le raisonnement et nous explique comment la valeur d'un test peut aussi se lire avec d'autres critères.

Propos recueillis par Agnès Vernet, publié le 06 février 2025

Biologie délocalisée : Le choix des marqueurs aux urgences, davantage qu’une question médicale
Biologiste infos : Comment choisissez-vous d'implémenter ou non un examen de biologie délocalisée ? Marie-Christine Beauvieux : La plupart du temps, la biologie délocalisée est installée pour répondre à une urgence, lorsque le laboratoire central du CHU ne peut pas répondre au besoin médical dans des délais acceptables. Elle peut aussi permettre d'éviter une deuxième consultation, dont l'objet ne serait que la lecture des résultats. Dans tous les cas, il faut que l'examen ait de la valeur pour le patient. Par exemple, la gazométrie est essentielle pour prendre en charge les acidoses métaboliques, des intoxications ou les états de choc. Elle est déployée dans tous les services d'urgence des trois sites du CHU de Bordeaux, sous la supervision du laboratoire de biologie. L'hôpital Haut-Lévêque, par exemple, dispose également d'examens de biologie délocalisée pour répondre aux besoins des patients urgents...

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