Nouveaux outils pour le diagnostic des lymphomes
Intelligence artificielle, séquençage nouvelle génération, ADN tumoral circulant... L'innovation bat son plein dans le diagnostic biologique des lymphomes. Tour d'horizon des promesses et limites des nouvelles techniques.
« Il y a encore trop d'imprécisions dans le diagnostic des lymphomes », relève le Dr Pierre Sujobert, médecin biologiste et chercheur aux Hospices civils de Lyon lors des dernières Journées de l'innovation en biologie. Il mentionne à l'appui l'étude1 collaborative coordonnée par l'Institut universitaire du cancer-oncopole de Toulouse. À partir des données du réseau français Lymphopath, celle-ci observe un changement de diagnostic entre le bilan initial et la relecture par un expert pour 19,7 % des patients, avec un impact estimé sur la prise en charge pour 17,4 % d'entre eux.
Un diagnostic de plus en plus complexe
Aujourd'hui, « le diagnostic devient d'autant plus complexe que la nosologie de ces cancers évolue rapidement », ajoute le biologiste. La technique de référence repose toujours sur l'analyse anatomopathologique des tissus en coloration HES (Hématoxyline-Éosine-Safranine) et en immuno-histochimie telle qu'on...
Ce contenu est réservé aux abonnés de la revue Biologiste Infos
Déjà abonné ? Connectez-vous