Spectrométrie de masse en mycologie : Vers une mise en commun des savoirs
La spectrométrie de masse en mycologie repose sur l'usage de banques de données, le plus souvent commerciales. Le professeur Renaud Piarroux, chef du service de parasitologie-mycologie à la Pitié-Salpétrière, a présenté, lors des dernières Biomed-J, une base de données ainsi qu'une application en ligne pour la mycologie médicale, toutes deux développées à l'AP-HP.
« La spectrométrie de masse en mycologie est déjà le présent pour beaucoup d'entre nous, avec de belles perspectives », estime le professeur Renaud Piarroux, chef du service de parasitologie- mycologie de la Pitié-Salpétrière. Depuis une dizaine d'années, L'AP-HP a développé des bases de données puis une application en ligne librement accessible1 pour l'identification par spectrométrie de masse d'espèces rares et cryptiques, afin de faire avancer le diagnostic en parallèle avec ce qui existe dans les bases commerciales. Pourquoi avoir recours à cette technique en mycologie ? « Identifier Candida albicans ou Aspergillus fumigatus, tout le monde peut le faire, pointe le spécialiste. Cependant, la différenciation entre des espèces proches n'est parfois pas évidente au microscope, avec des aspects macroscopiques et microscopiques trompeurs. Or cela a des incidences cliniques : alors qu'Aspergillus fumigatus est...
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