Transfusion : De l'utilité de la biologie moléculaire

Il est parfois nécessaire d'utiliser la biologie moléculaire chez un patient avant de réaliser une transfusion sanguine. C'est ce qu'explique la docteure Maïlis Lauwers, pharmacienne de l'ULB spécialisée en biologie clinique, passionnée d'immuno-hématologie. Décryptage.

Par Agnès Bourahla-Farine, publié le 21 février 2025

Transfusion : De l’utilité de la biologie moléculaire
« La biologie moléculaire s'applique très bien aux groupes sanguins : en effet, régulièrement, une seule mutation, un SNP [pour single nucleotide polymorphism], nous permettra de prédire un phénotype. Donc, le plus souvent, nous sommes en présence d'un phénotype sauvage versus un phénotype muté. » C'est ainsi que la docteure Maïlis Lauwers a entamé sa présentation, lors de la Corata 2024, qui s'est tenue à Colmar fin septembre. Son but : montrer la pertinence, dans certains cas, des examens de biologie moléculaire en plus de la sérologie avant d'effectuer une transfusion, et ce afin d'éviter une réaction contre les globules rouges de la poche transfusée. Indications Ces examens complémentaires sont notamment indiqués pour un patient sous anticorps monoclonal (le daratumumab), lorsque les tests prétransfusionnels sont perturbés. De même, dès lors qu'un autoanticorps perturbe les tests,...

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