ADN tumoral circulant : Vers une pratique courante ?

L'ADN libre circulant est de l'ADN libre, présent en faible quantité, qui circule dans les fluides biologiques. Il est relâché par les cellules saines et les cellules cancéreuses. Or les molécules d'ADN tumoral circulant présentent des altérations : elles peuvent représenter des biomarqueurs prometteurs. Cependant, des écueils persistent avant leur utilisation en routine.

Par Agnès Bourahla-Farine, publié le 10 décembre 2024

ADN tumoral circulant : Vers une pratique courante ?
Déjà validée et utilisée dans la majorité des laboratoires d'oncogénétique, et incluse dans les référentiels oncologiques comme celui du cancer bronchique non à petites cellules, la recherche d'ADN tumoral circulant dans la prise en charge des cancers est tout aussi prometteuse qu'elle l'est déjà pour le dépistage prénatal non invasif des aneuploïdies fœtales ou la détermination du génotype RHD fœtal à partir du sang maternel. « L'ADN libre circulant est composé de molécules d'ADN double brin non liées à des protéines et issues de la nécrose des cellules, mais aussi sécrétées de manière active par des cellules tumorales », a précisé le Dr Pierre Filhine-Trésarrieu, pharmacien-biologiste au laboratoire B2A d'Épinal, lors des Biomed-J qui se sont tenues fin mai à Paris. L'ADN libre circulant se retrouve dans divers fluides biologiques : le sang, mais aussi le LCR (permettant la détection de mutations localisées dans le système nerveux...

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