Biomarqueurs pour l'immunothérapie du cancer
L'immunothérapie a révolutionné la prise en charge de nombreux cancers. Toutefois, tous les patients ne sont pas répondeurs. Quels sont les biomarqueurs de prédiction de la réponse au traitement actuellement disponibles ou en cours d'étude ?
Les progrès récents ont permis de mieux comprendre le rôle des cellules immunitaires dans le développement des tumeurs. Dans le micro- environnement tumoral, il y a des cellules immunitaires à activité antitumorale et des cellules immunitaires chargées d'inhiber les premières, les cellules suppressives. « C'est comme si la tumeur cooptait une partie du système immunitaire pour empêcher la réaction antitumorale » souligne le professeur Tartour, immunologiste médical à l'hôpital Georges Pompidou et à l'hôpital Necker, lors des Journées de biologie clinique Necker - Institut Pasteur 2023.
Les lymphocytes T, qui sont normalement des cellules antitumorales, peuvent se retrouver inhibées dans leur activité s'ils expriment des récepteurs inhibiteurs (PD-1). Ceux-ci apparaissent normalement à la surface des lymphocytes T afin de permettre aux lymphocytes activés de revenir à l'état basal. Dans le cancer ou les infections, certains lymphocytes T expriment...
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