Sclérose en plaques, sur la piste auto-antigénique
La découverte des molécules déclenchant la réponse auto-immune dans la pathogenèse de la sclérose en plaques dessine une prise en charge personnalisée de la maladie, structurée par l'analyse des profils biologiques individuels.
Serait-on enfin capable de cibler l'origine physiopathologique de la sclérose en plaques (SEP) ? C'est ce que promettent les recherches sur les auto-antigènes. Ces molécules ou parties de molécules seraient à l'origine de la réponse auto-immune de la pathologie neurodégénérative, en association avec un contexte génétique, environnemental et des habitudes de vie. « On pense qu'une reconnaissance anormale de certaines protéines ou molécules ferait dévier le système immunitaire et conduirait à l'inflammation chronique », explique le professeur Jérôme De Sèze, chef du service Maladie inflammatoire du système nerveux du CHRU de Strasbourg.
Les auto-antigènes peuvent être des molécules endogènes ou exogènes. Par exemple, une étude récente, s'appuyant sur une cohorte de 10 millions de militaires américains, a établi une forte association entre l'infection par le virus Epstein-Barr et le risque de développer une sclérose en...
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