Réseaux : vers de nouveaux modèles de développement

Grands groupes nationaux ou laboratoires indépendants se regroupant sous une bannière commune, différentes organisations sont sous-jacentes à la notion de réseau. Un outil de regroupement peu utilisé jusqu'à présent existe, basé sur la prise de participation par l'intermédiaire de SPFPL.

François Marchadier, avocat au barreau de Paris, publié le 10 décembre 2022

Réseaux : vers de nouveaux modèles de développement
La notion de réseau dans le secteur de la biologie médicale, au sens structurel du terme, et non pas médical, représente des réalités bien différentes selon que l'on s'intéresse aux grands groupes nationaux, constitués sous l'égide d'une structure centrale, de type holding, ou aux laboratoires indépendants qui se regroupent sous une bannière commune. Dans ce dernier cas, la constitution des réseaux ne repose pas sur une architecture capitalistique, moyennant une prise de participation dans le capital de chacune des SEL (sociétés d'exercice libéral) adhérentes, mais davantage en faisant appel à des outils de coopération de nature contractuelle. Cela dessine donc une structuration fondamentalement différente, dans laquelle chaque SEL adhérente conserve son indépendance sous le contrôle de ses associés en exercice. Une alternative peu utilisée Pourtant, les laboratoires ont à leur disposition d'autres possibilités, également fondées sur des prises...

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