L'évaluation des salariés, une fausse bonne idée ?
L'implication du personnel est un des sept principes fondamentaux de la qualité. Quels sont les outils d'amélioration de l'engagement et leurs pièges ?
La crise du Sars-CoV-2 sollicite beaucoup les laboratoires de biologie médicale. Techniciens comme biologistes doivent assurer un service amplifié, pour des patients stressés, dans un contexte de vie familiale difficile. C'est un moment propice à la perte d'engagement (arrêt de travail, démission). Or, l'institut de sondage américain Gallup a montré que le désengagement était corrélé à plus de 80 % avec l'absentéisme. Les résultats de leur dernière enquête sur l'engagement au travail sont alarmants1 : en France, seuls 6 % des salariés sont considérés comme étant engagés, c'est-à-dire heureux d'aller au travail, y trouvant un épanouissement. Et 69 % sont dits « désengagés » : ils ne s'épanouissent pas dans leur travail, mais ils sont loyaux, et accomplissent leurs tâches - sans plus. Les 25 % restants sont « activement désengagés », ils viennent au travail à reculons et dépensent une énergie considérable à montrer...
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