Deux années chargées sur le front de l'interopérabilité
La biologie a été depuis début 2020 au cœur des travaux de l'association Interop'Santé, acteur clé de la standardisation des échanges informatiques. La modernisation des flux de laboratoires et le logiciel SIDEP en sont deux chantiers majeurs.
La généralisation des échanges et la digitalisation du parcours du soin entraînent une augmentation permanente du volume de données créées. Dans ce contexte, l'interopérabilité - c'est-à-dire la capacité des logiciels à pouvoir communiquer ensemble - est primordiale pour fluidifier les échanges, les optimiser, mais aussi valoriser les données de santé. Il n'est donc pas surprenant que ce thème ait été abordé à plusieurs reprises lors du salon Santexpo qui s'est tenu du 8 au 10 novembre, à Paris.
« 2 500 hexaoctets de données de santé ont été produites et stockées en 2020 dans le monde et on estime que le volume de données créées double tous les 73 jours », déclare Olivier Mery, chef de produit chez Enovacom lors d'un agora organisé par cet éditeur spécialiste des données de santé. « Pour que les différents acteurs se comprennent, ils doivent parler le même langage, avec des règles de grammaire, des vocabulaires communs et des...
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