Données de santé, nouvel or noir

Avec 200 millions de données générées chaque année, les biologistes assument une part importante de la production de données de santé en France et travaillent à la faire évoluer vers toujours plus de numérisation. Retour sur les usages de ce nouvel or noir, et sur leurs encadrements, qui permettront demain une meilleure prise en charge des patients.

Noëlle Guillon, publié le 02 mai 2024

Données de santé, nouvel or noir
« Les ambitions peuvent être contradictoires en matière de données de santé, pointe Marguerite Brac de La Perrière, avocate spécialisée. D'un côté, une ambition de protection et, en même temps, une ambition d'ouverture ; de la sécurité et des besoins de partage. » Ces injonctions doivent être conciliées pour la meilleure prise en charge possible des patients, mais aussi pour la recherche et l'innovation. Encadrement législatif Les usages des données de santé sont encadrés par des textes européens, en premier lieu le RGPD, qui encadre les conditions de traitement des données à caractère personnel. Le règlement sur la gouvernance des données a, lui, vocation à favoriser leur réutilisation et leur partage au niveau européen. Celui-ci possèdera une déclinaison en santé, avec l'espace européen des données de santé, grâce à un mécanisme de guichet unique d'accès aux données de santé....

Ce contenu est réservé aux abonnés de la revue Biologiste Infos

S'abonner pour lire la suite
Dans la même rubrique